J’ai découvert la série les stagiaires par l’intermédiaire de son auteure, Samantha Bailly, ex présidente de la charte jeunesse et dont je soutiens la campagne de défense du statut des auteurs. Le résumé des stagiaires m’avait accrochée et avant de convaincre ma médiathèque municipale d’en faire l’acquisition, je m’étais moi-même offert le volume.
Le premier opus de cette série de trois bouquins, raconte le parcours d’Ophélie, jeune diplômée qui arrive de Rennes pour un stage dans une société éditant mangas et jeux vidéo. A travers ses yeux et ceux d’Arthur un autre stagiaire de Pyxis, l’auteure dresse un portrait féroce du monde du travail et plus particulièrement des premiers pas douloureux de la jeune génération dans celui-ci: entre dés pipés et mal-être, le spectre du chômage rôde pour cette génération à laquelle la précarité ouvre tout grand ses bras.
Si le bouquin traite d’un sujet pas exactement réjouissant et que l’entreprise en prend pour son grade, Les stagiaires se lit aisément, parfois même avec le sourire aux lèvres et l’on s’attache très vite aux personnages. Mention spéciale au petit lexique des termes d’usage dans l’entreprise « moderne ».
Je retrouverai avec plaisir Ophélie dans les deux tomes suivants, à durée déterminée et indéterminés.